Le syndicalisme autonome en Algérie dans un contexte de pluralité (1990-2015): des mots et des actes pour se mobiliser

Beddoubia Siham

Resumo


L’ouverture démocratique amorcée en 1989 en Algérie, et renforcée dans le monde du travail par la loi 90-14 du 02 juin 1990, a mis fin à l’exclusivité syndicale prônée historiquement par l’UGTA. La pluralité syndicale se traduit
par la création d’une multitude de syndicats qui se définissent comme étant «autonomes», en dualité et en rupture avec le modèle UGTA (syndicat maison).Ces syndicats autonomes dont le nombre est significatif dans la fonction publique, adoptent un schéma contestataire tout à fait inédit et dont le monde du travail en était peu habitué. Les mobilisations syndicales dans la fonction publique entre la non-reconnaissance des structures qui les portent (syndicats) et le contexte socioéconomique qui se dégrade de plus en plus, adoptent un «répertoire d’action collective» assez inédit. Il s’agit dans ce travail d’un «essai» d’identification de ce mouvement syndical autonome qui investit le champ sociopolitique à partir de 1990 jusqu’à nos jours.

Mots-clés: Algérie, Autonomie syndicale, Fonction Publique.


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