La théologie d’histoire et l’image de soi (Un exemple de la Bulgarie médiévale)

Ivan Biliarsky

Abstract


Il est possible d’étudier l’histoire, le passé en général, en suivant des méthodes différentes. Certaines de ces méthodes sont liées à la conception du temps, caractéristique pour une culture, d’autres à l’existence d’une attitude religieuse, émotionnelle ou identitaire envers le passé. Nous voudrions présenter ici nos observations sur la conception du temps et de l’histoire dans le milieu culturel et social des Prôtobulgares au moment de la transition de leur Etat au IXe siècle de la religion païenne en Christianisme orthodoxe.

Ce n’est pas le temps comme phénomène qui fera objet de notre étude actuelle, mais sa conception philosophique ou théologique, autrement dit la vision du temps qu’une société crée. Cette vision est très importante pour l’étude d’une culture ou d’une civilisation car c’est le temps qui est au cœur de la conscience de la société et des conceptions de tous les phénomènes naturels. La liaison entre la conception de temps et la religion est hors de doute. Le calendrier est un phénomène religieux qui assure la présence du temps sacré dans le temps profane et de cette façon définit le rhytme de la vie aussi bien de l’individu que de la société. Il assure leur essence, voire leur réalité et actualité. Voilà pourquoi je me suis permis de parler de la théologie du temps et de l’histoire.


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